Déjà deux mois que je travaille à Tin Can Bay, une petite ville balnéaire sur la côte est de l’Australie. Au contraire de cette petite ville tranquille mon travail n’a rien de calme et reposant, je plante des pins en lignes droites chaque jour dans les forêts alentours.
Une journée de travail commence généralement vers 5h du matin. Avec le reste de l’équipe, composée principalement de voyageurs comme moi, nous commençons par aller chercher les remorques pleines d’arbres sur le site de la plantation qui nous les fournit. Ensuite nous roulons jusqu'au site où nous passerons entre 4 et 8 heures, selon le nombre de planteurs et d’arbres disponibles.
Les premiers jours furent épuisants et il m'a fallu un certain temps pour apprendre la technique de plantage. Mais après quelques semaines je suis désormais capable de planter près de 3 000 arbres sur une journée.
Les premiers jours furent épuisants et il m'a fallu un certain temps pour apprendre la technique de plantage. Mais après quelques semaines je suis désormais capable de planter près de 3 000 arbres sur une journée.
Les pins doivent être plantés à une profondeur de 7cm minimum, bien droits et recouvert de terre les permettant de pousser pour les années qui suivent. C’est seulement après plusieurs semaines que j’ai réellement acquis cette technique et que je peux désormais planter plus d’arbres chaque jour.
Le principe de plantage est simple, nous marchons donc sur de longues lignes droites et plantons un arbre tous les 2 à 3 mètres selon le terrain, armés de nos pelles et ceintures qui nous permettent de porter deux caisses d’arbres sur les hanches.
Chaque personne marque à la craie son nom sur ses caisses vides au cours de la journée et lorsque il n’y a plus d’arbres de disponibles nous faisons les comptes. Nous quittons généralement le site vers et retournons à la plantation pour remplir les remorques pour la journée du lendemain.
Le principe de plantage est simple, nous marchons donc sur de longues lignes droites et plantons un arbre tous les 2 à 3 mètres selon le terrain, armés de nos pelles et ceintures qui nous permettent de porter deux caisses d’arbres sur les hanches.
Chaque personne marque à la craie son nom sur ses caisses vides au cours de la journée et lorsque il n’y a plus d’arbres de disponibles nous faisons les comptes. Nous quittons généralement le site vers et retournons à la plantation pour remplir les remorques pour la journée du lendemain.
Il est parfois possible de faire d’autres travaux dans ces forêts, tel que préparer les terrains pour les prochaines plantations ou encore nettoyer un terrain déjà planté afin de permettre aux pins de pousser le plus vite possible. Je me suis donc retrouvé avec un énorme rotofil dans les mains à tronçonner des arbres où avec un jerrican de 15 litres de poison sur le dos à désherber plusieurs hectares de terrain.
On y voit toutes sortes d'animaux: serpents, crapauds, chevaux sauvages, kangourous et même des chameaux. Certes dans le cas de ces derniers ils ne sont pas vraiment en liberté ni sauvages. Saviez-vous que l'Australie exporte ses chameaux vers l'Arabie Saoudite?
On y voit toutes sortes d'animaux: serpents, crapauds, chevaux sauvages, kangourous et même des chameaux. Certes dans le cas de ces derniers ils ne sont pas vraiment en liberté ni sauvages. Saviez-vous que l'Australie exporte ses chameaux vers l'Arabie Saoudite?
Nous sommes tous équipés de grosses chaussures de sécurité, de chapeaux, gants, pantalons longs et de superbes t-shirt haute visibilité, autrement dit jaune ou orange fluo. Malheureusement ces équipements s'usent vite lorsqu'ils ne sont pas de qualité, j'en ai fait les frais après seulement un mois de travail. Il est donc préférable de mettre un peu plus d'argent dans ces acquisitions dès le début.
Il me reste un mois de travail pour compléter les 88 jours qui me permettront de demander une seconde année de visa en Australie. Même si je ne pense pas l’utiliser après la fin de ma première année cela me permettrait d’y revenir jusqu’à mes 30 ans.
Après ces quelques mois, j'aurais assez d'argent pour continuer mon aventure et le programme sera certainement d’aller vers le nord et y vivre de nouvelles expériences à bord de mon super 4x4 qui se repose tranquillement dans la rue pour le moment.
En attendant, je suis en congé et je me relaxe au bord de la piscine, car oui nous avons une piscine. Mais je reste au bord car même si le soleil est présent l'hiver est là depuis le 1er juin...
Après ces quelques mois, j'aurais assez d'argent pour continuer mon aventure et le programme sera certainement d’aller vers le nord et y vivre de nouvelles expériences à bord de mon super 4x4 qui se repose tranquillement dans la rue pour le moment.
En attendant, je suis en congé et je me relaxe au bord de la piscine, car oui nous avons une piscine. Mais je reste au bord car même si le soleil est présent l'hiver est là depuis le 1er juin...